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La prétentaine ou la vie comme elle ( me? ) va...

27 avril 2021

Charente Maritime: il n'y a pas que le littoral!

Un bien long silence...

C'est que les 13 mois écoulés n'ont été simples pour personne sur cette planète! Covid oblige...

De confinements en reconfinements,  de couvre-feux en re-couvre-feux, de limites de déplacement en re- limites de déplacement, à chaque fois " ni tout à fait pareils ni tout à fait les mêmes", pour parodier le poète, nous obligeant à nous permettre à nous-mêms des sorties " oui mais sauf pour ceci, sauf pour cela", sans compter la morne tristesse des centres villes réduits à leur plus simple activité, et la grisaille humide et prenante d'un automne puis d'un hiver peu ensoleillé, même par ici...Eh bien, ce qu'il en résulta? déprimes, lassitudes diverses, exaspérations, interrogations aussi,devant tant d'attermoiements à première vue bien incohérents!

Alors, tant que nous avons encore pu nous évader dans un rayon de 30kms, les quelques belles journées ensoleillées, à la fin de l'hiver, nous n'avons pas hésité à franchir souvent le pont menant à l'île de Ré, à la belle découverte de belles plages sauvages de sa côte ouest.

Mais il n'y a pas que le littoral, en Charente Martime, et puisque nous étions limités à 30kms, il y a quelques semaines encore, nous nous sommes mis en tête d'accorder toute notre curiosité aux villages, bourgs et hameaux de l'Aunis, à l'intérieur des terres, mais si proches de La Rochelle que certains font partie de notre Communauté de communes.

Nous ne nous étions jamais donné vraiment le temps de nous y poser, les traversant le plus souvent pour une course, un contact avec un artisan local ou pour un projet de visite plus"prestigieux"! Et pourtant, nous avions reçu de l'une de nos adorables voisines, lors de notre première crémaillère d'arrivée, un chouette petit recueil de balades pédestres " autour de La Rochelle". Nous l'avons donc ressorti et sommes partis, entre février et mars, pour de courtes balades d'une après-midi à peine ( eh oui sans possibilité de pause café, chocolat chaud et pipi, puisque brasseries, bars et restaus sont fermés, il faut bien se limiter en temps!), à la vraie découverte de ces vieux bourgs souvent ravissants.

Vieilles demeures charentaises aux entrées sobres et pourtant majestueuses , avec leurs traditionnels piliers de pierre calcaire, chapelles et églises médiévales, au fronton hélas érodé par les siècles et les vents chargés de sel, même à vingt ou trente kms de l'océan, ruelles étroites bordées de hauts et beaux murs séculaires dont les pierres vénérables, abritent des vents et protègent des regards, vestiges d'abbayes, dont les blessures évoquent les combats fratricides des guerres de religion, à la Renaisance.. Tout ceci dans une campagne qui , il faut bien le reconnaître, n'a pas un caractère extraordinaire, mais qui, aux prémices du printemps, est délicieuse à contempler, toute en haies et arbres au feuillage vert tendre tout neuf et brume de fleurs "in blossom"

Et puis, nos incursions se sont à nouveau trouvées fort réduites: 10 kms, nous autorisait par exemple, à franchir les deux tiers du pont de Ré puis stop!

Alors nous avons fait de nouveau une pause, nous attachant, encore une fois, aux travaux de rénovation de la maison et au jardin.

Mais voici tout de même quelques traces photos de nos promenades qui nous ont menés à Sainte Soulle, à Nieul sur mer, à saint Médard d'Aunis, saint-Christophe, Aigrefeuille d' Aunis,  La Jarne, La Jarrie, au Payaud, à la Sauzaie. Ces bourgs et hameaux au charme modeste, je me suis surprise plusieurs fois, à les parcourir en fredonnant  spontanément, la chanson de Charles trenet: " Douce France", tant y régnait une impression de paix, de tranquillité, d'équilibre, loin des fureurs et des malheurs du monde, me semblait-il. Comment les gens vivant ici pouvaient-ils percevoir, peut-être même s'émouvoir un tant soit peu de ce que seules, la radio et la télévision leur en transmettait?

Que sait-on bien, en ces havres de paix, de l'univers et de ses drames?

Quelques vues dans cet article puis, RV dans l'album plus complet "Bourgs et villages de Charente Maritime"

De haut en bas, maison charentaise typique, et cha-cha(rentais) veillant une boite au lettres ( hameau du Payaud, commune de Puilboreau). Fronton de l'église de La Jarne, sculpté  de sirènes ( 11 eme siècle)

04 2020 confinement, balade santé au Payaud (1)

04 2020 confinement, balade santé au Payaud (2)

LA jARNE la vieille église 11emes (1)

 

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21 juillet 2020

Et Dieu vit que cela était bien. Enfin, faut voir...

20200510_144813A gauche, la haie côté rue: retournez à Genèse 1 ou 2: pas spectaculaire ça?

 

 

Désormais, les arbustes dépassent notre joli muret crépi de frais! au-dessous, le tamaris à floraison estivale sous la caresse du soleil couchant et en dernier, ainsi qu'un petit échantillon de ce qui fut un ravissement au printemps dernier, enfin, le futur chantier de l'arrière.

Mais d'abord, un peu de vacances! 

04 2020 (28)

05 2020 (6)

07 2020 soleil rasant fin de journée (2)

03 2019 l'arrière avant début des travaux (4)

Bon, d'abord je ne sais plus si Dieu a dit  "bon", "bien" ou "beau"...Et je tire ma flemme pour aller vérifier; de toutes façons ça doit dépendre des traductions, me dis-je, en toute mauvaise foi!

Et puis, le clin d'oeil comparatif avec Dieu, la création, le jardin d'Eden, basta!

D'autant que je ne vous raconte pas tout ce qu' il reste à faire, en particulier à l'arrière de la maison, là où je rêve d'installer une terrasse intime, et reposante car ce sera "entre sol y sombra", contrairement à la terrasse du devant, sous le cagnard du matin à la fin d'après-midi! Et pour l'instant, quand la chaleur est caniculaire, aucun autre repli possible qu' à l'intérieur de la maison...

Mais à l'arrière, il faudra d'abord faire de la maçonnerie : le vasistas du garage en sous-sol, curieusement placé au ras de la terre, pour ne pas dire en-dessous du niveau, est à condamner, sous peine de devoir conserver une pente, face à lui, qui rend cette portion de jardin très laide et très inutile, puis un renivellement de terre, avec apport probable pour compléter, enfin,une clôture mitoyenne avec nos voisins, projet resté en "suspens" depuis la fin de l'été dernier, en raison d'un ratage total du maçon précédent, auprès duquel nos voisins et nous avons eu finalement gain de cause pour le remboursement, ouf!

Heureusement, les dits voisins sont adorables, nos relations sont devenues fort amicales pour ne pas dire affectueuses et nous nous amusons, voisine Gisèle et moi, de la belle perspective que cela nous offre, en attendant, ces deux jardins arrière "réunis"! nous y faisons souvent une pause papotage et conseils jardinage ou culinaires, quand nous nous y rencontrons, chacune vaquant à ses occupations.Pourquoi donc" Culinaires", parce que c'est là, à  la "frontière" de nos deux arpents de terre, que Gisèle a semé ses herbes fines, persil, ciboulette, romarin entre autres, dont je suis invitée à me servir d'abondance, comme je veux, quand je veux. Ah que j'aime ce genre de relations, bienveillantes, solidaires, apaisantes et apaisées!

Alors, et seulement alors, nous pourrons envisager la suite du jardin, les lectures dans un transat, ou plutôt une vraie belle chilienneà la toile rayée, tiens, oui, l'après-midi! Et des repas sans étouffer sous le parasol côté sud...Bientôt, bientôt, enfin, l'été prochain sans doute.

En attendant, juste une vue de cet arrière , ce "non-jardin", vue datant déjà un peu puisqu'il y a encore l'ancienne clôture mitoyenne.

Et puis, quelques unes du jardin côté face: premier fleurissement du lilas, et beauté de la haie ce printemps, et sous le beau soleil rasant de juillet, en fin de journée, il y a quelques jours...

12 juillet 2020

Genèse, épisode 3

A notre troisième automne, soit deux ans et demi après notre arrivée, la haie s'étoffe donc peu à peu, malgré quelques coups de chaud à cause de gros pics caniculaires, et donc, quelques plants qui ont fini par rendre l'âme, la pelouse ensemencée, ayant elle aussi moyennement résisté aux mêmes pics de chaleur, nous espérons que les pluies automnales viendront à notre secours et laissons cette étape ce côté, advienne que pourra!

10 018 La rocaille prend forme (2)A gauche, automne 2018. Ci-dessous, printemps 2019.

05 2019 notre rocaille (1)

09 2019 (2)                                   été 2019: à droite

 Il s'agit désormais de nous occuper un peu de cette grosse motte en pente, qui monte du portail de la rue à la terrasse: notre maison est un plain-pied mais en raison de son garage en sous-sol, on y accède par un escalier de 5 ou 6 grades, et qui va subir lui aussi quelques modifications pour rendre plus douce et plus confortable cette montée un peu rude aux genous fatigués et arthrosiques! cela se fera au printemps 2019, avec le concours très efficace de notre beau-frère venu passer quelques jours de vacances en compagnie de ma soeurette.Qu'ils en soient encore remerciés: cela a tout changé en matière de confort, foi de moi et de notre adorable voisine Gisèle, qui n'avait jamais trouvé la montée aussi facile depuis, pour ses visites de voisinage, en 35 ans!

Depuis notre arrivée et la disparition du cerisier dont on garde le socle en son milieu, cette pente en V m'obsède...Pas facile...

Elle est en plein soleil tout au long de la journée, le soleil la traversant d'est en ouest et elle est tournée plein sud! pas question d'envisager du verdoyant, des plantes gourmandes en fraîcheur donc en eau! Ici les étés sont très secs, et de plus en plus malgré l'océan à quelques kilomètres. Pas question non plus de pelouse, qui serait difficilement "tondable", sinon au ciseau, comme l'anglais dans l'album d'Astérix chez les british! Enfin notre terrasse "donne" dessus et il faut que cela en soit une continuité agréable à l'oeil. Je crois qu'un aménagement de style rocaille serait intéressant et assez pratique, avec sedums, plantes grasses couvrantes, lavandes, immortelles.... On a même quelques belles grosses pierres calcaires pour ponctuer l'endroit ça et là. Nous les avons trouvées sur le terrain: le sol charentais maritime est très calcaire, et les falaises qui longent l'océan, à quelques kms de notre domicile, en direction de la baie de l'Aiguillon, direction sud Vendée, en témoigne ! Très belle balade qu'on a tout de suite aimé faire, d'ailleurs...

Pour la bande étroite et en pointe allongée, de l'autre côté du garage et mitoyenne, il faudra bien envisager quelque chose de semblable, car les données sont quasiment les mêmes, ajoutées de quelques particularités: on a installé un récupérateur d'eau auquel il faut pouvoir accéder facilement, ainsi qu'aux divers compteurs d'eau, électricité, et autres "fluides" divers, qui se trouvent de ce côté.... c'est décidé, ce sera aussi graviers clairs et plantes résistantes; Durant la requalification de notre centre bourg, les mois précédents, j'ai repéré une idée: le long d'un mur de propriété privée, à un croisement de rues important, le service paysager de la commune a planté une haie alternée de romarins et de gauras blanches qui ,prenant de l'ampleur, sont du plus bel effet:

Si nous habillions notre mur mitoyen fatigué de cette façon? Les romarins en poussant, donneraient de la verdure persistante. j'aurais ainsi de quoi parfumer brochettes et ragoûts! Quant aux  gauras blanches, elles buissonneraient en nuage léger que le vent marin ondulerait? On pontuerait le tout de graminées, et de sedums couvrants, pour limiter les "mauvaises herbes"...Allez, hop, c'est dit!

Et c'est ainsi que nous nous sommes retrouvés une nouvelle fois chez deux pépiniéristes locaux que nous aimons beaucoup. L'un d'entre eux, tout particulièrement, a fait de son lieu de vente/:production, un endroit que nous trouvons enchanteur et que nous aimons parcourir, pour y trouver des idées ou s'y resourcer avant de faire nos achats, avec généralement de bons conseils.

En route pour cette troisième grande étape de l'extérieur, car est-il nécessaire de préciser qu'à l'intérieur, surtout durant l'hiver, nous ne chômons pas non plus!

06 2020 (4)Notre nouvel escalier, en pente très douce désormais. lavande, Hélycrise ( immortelle à senteur de curry, huuum), et sauge fuschia: tout a triplé et quadruplé de volume en moins de deux ans!

06 2020 (1)

07 2020 (2)

06 2020 (1)

 

 

          De part et d'autre, été 2020.

24 juin 2020

Genèse...Au commencement, épisode 2

Dans le courant de notre premier automne, nous nous offrons une escapade de 10 jours au pays basque: Nous n'avons pas chômé, depuis notre passage chez le notaire et notre emménagement dès les premiers jours de mai! Et puis nous avons accueilli amis et famille, au gré de leurs pérégrinations estivales, et qui, entre affection et curiosité, il faut bien le reconnaitre, nous faisait le grand bonheur de passer nous voir, pour la journée ou  un peu plus.

Eté très chaud et ensoleillé, pour un premier en Charente Maritime, jardins à sec, jaunis, eau réglementée, alors, la verdoyance du pays basque nous a revigorés! Heureusement, car aprèsle  lissage du terrain, le nettoyage et la peinture du muret de clôture, resté brut de parpaings depuis sa construction ( plus de trente ans!), il nous fallait régler son sort au pauvre ceriser:

L abattre, trouver le traitement le plus naturel pour faire mourir peu à peu son socle et ses racines, et enfin, avant le plein automne, choisir et planter chaque arbuste de notre future haie: au moins une quarantaine et donc, une quarantaine de trous!

Une fois trouvé un jeune jardinier qui nous donnerait un coup de main et nous guiderait pour les choix répondant à la région et son climat, ainsi qu'à nos envies et nos convictions écologiques( pas trop de besoin en eau, espèces attirant oiseaux et insectes pollinisateurs, floraisons et feuillages variés, alternant selon les saisons, mêlant persistants et caduques,entre les deux: nous avons envie d'un jardin qui change et nous surprenne tout au long de l'année. J'en ai appris, des choses, pendant cet été de préparation! J'en ai cherché, des noms et des suggestions, sur le net!

Voici donc quelques vues de cette période automnale de plantations, et des tout premiers épaississements des feuillages, à l'arrivée du printemps suivant, les premiers centimètres pris, et les belles floraisons que les wegelias, en particulier, nous ont offert dès ce premier printemps 2018

Bon..."faut se projeter"...comme on dit! D'autant quele terrain est encore brut, à nu, la pelouse envisagée ne sera ensemencée qu'au printemps suivant, justement, en 2018.

Notre haie:Tamaris, photinias, troënes, abélias, lauriers palme, althéas, Wegelias roses, ou fuschia, forsythias, lauriers, arbres à papillons, arbousiers, seringas, lilas: volà ce qui peu à peu s'est étoffé, avec plus ou moins de bonheur ( un céanothe prometteur a pourtant rendu l'âme à son deuxièeme été)

Et puisque malgré mes tentatives diverses, je n'arrive pas à télécharger mes vues dans l'ordre chronologique, celles-ci remontent le temps: je vous présente notre jardin, de mai 2018 à octobre 2017, soit de son premier printemps à l'automne de sa plantation.

 

05 2018 engazonnement tout neuf (1)

04 2018 Alain prépare le terrain pour le gazon

04 018 1er printemps pour notre haie (1)

05 2018 (1)

06 2018 (9)

09 2017 On a planté notre haie! (3)

09 2017 On a planté notre haie! (2)

 

 

 

22 juin 2020

Genèse...Au commencement, printemps 2017, épisode 1

" Au commencement la terre était informe et vide.

Il y avait les ténèbres à la surface de l'abîme et l'esprit d'Elohim planait au dessus des..."

Non! Bien sûr que non!  Nous n'avons pas la moindre prétention à nous prendre pour Elohim/ Dieu, lorsque nous contemplons ce que notre modeste jardin est devenu en trois années passées, depuis notre installation aux portes de La Rochelle, au début de mai 2017.

Et notre ignorance totale en matière de jardin et de jardinage n'ayant guère d'égal que notre grande bonne volonté d'apprendre et notre désir de créer du beau et de l'accueil aux oiseaux et aux insectes bienfaiteurs, nous avons fait, faisons et ferons encore quelques petites ou malencontreuses erreurs.

Il y a des ratages, des plants qui ne veulent pas prendre, certains qui grossissent si vite qu'ils étouffent l'arbuste d'à côté, et qu'il faut donc surveiller, non mais!

Il y a des déceptions, " bof, ça ne rend pas aussi bien que ce qu'on avait imaginé..." Il y a eu deux étés caniculaires, avec une interdiction d'arroser, ce qui fut fatal à certaines plantations encore bien trop jeunes et pas assez enracinées sans doute. Et puis notre fatigue, des aléas de santé et un budget nous obligeant à des choix et des répartitions patientes...parce qu'il faut aussi s'occuper de l'intérieur et des mauvaises surprises d'après vente auxquelles on se doit de parer plus tôt que prévu! Tout le monde connaît cela, dans les mois ou les années qui suivent l'achat d'un bien immobilier, non?

Des mois, cependant, que j'ai envie de partager ce qui tient tout de même de la métamorphose, selon nos voisins si amicaux et vite devenus de bons copains et amis, selon également d'aimables passants, habitués du quartier, promenade des toutous oblige, et qui nous font un bien fou avec leurs commentaires adorables et pour certains, émerveillés!

- Ouh la, dites donc, que c'est beau ce que vous avez fait! Cette maison est méconnaissable, c'est vrai! On l'a vu tant d'années négligée, une vraie résurrection, bravo!" Voilà souvent ce qu'à peu près, nous assure ce bien charmant enourage!

C'est une récompense follement douce et qui nous met aussi bien du baume au coeur. Notre maison existe depuis 37 ans, et jamais, jamais, on ne s'est occupé d'y faire un jardin. le terrain était tout en gros pleins et déliés, soit trous d'obus et bosses, à notre arrivée, tassés par le temps et les intempéries et dissimulés sous une bâche recouvrant tout!; Seul un cerisier encore capable de générosité, miam les cerises du premier printemps, mais fort mal en point et planté trop près de la maison, donnait un peu de charme à l'ensemble. Il avait déjà bien abimé, hélas, par ses racines nombreuses et tentaculaires, la rampe d'accès, la terrasse non achevée et envahi le terrain! Il a fallu "l'euthanasier" dès notre premier automne et alors, quel champ de mines, ce non-jardin! j'en parle souvent comme de "Verdun après la bataille", vous dire!

Vous allez voir...Parce que je vous invite à un avant/maintenant ( pas d'avant/ "après", puisque le travail est en cours et loin d'être achevé! Surtout à l'arrière...patience, et...indulgence?)

Vue de la porte-fenêtre de la cuisineMoyenne

Le cerisier vit son dernier printemps et sous la bâche, Verdun!Vue de la cuisine, dernier printemps pour le cerisier invasif...

Verdun ou Waterloo,

mais 2 mois plus tard, on progresse: le terrain est nivelé, mauvaises herbes arrachées et le muret intérieur est repeint, prêt à accueillir les futurs plants de la future haie, à l'automne. Aride mais propre!Sous la bâche la plage? Non, Verdun ou Waterloo!

Ce seul muret qui n'avait jamais été crépi, enfin peint et pimpant, lumineux, nous amis en joie, cet été 2017!

 

2 mois plus tard, le terrain est nivelé, on ne peut guère faire plus aride, mais le muret tout gris et jamais crépi, est frais peint et prêt à accueillir ntre future haie à l'automne: je me souviens encore de notre ravissement avec cette soudaine luminosité!

 

 

 

 

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24 août 2019

Je fantasme ou bien...

Ou bien est-ce que le grandes métropoles déshumanisent vraiment notre pauvre humanité?

En fin de matinée, aujourd'hui samedi, je prends la file à une des caisses de l'un des hyper-hypermarchés de la communauté d'agglo de la Rochelle: on ne peut pas faire ses courses tout le temps chez les petits producteurs locaux, hélas, même si depuis notre installation dans cette sympathique région, nous veillons à pratiquer le plus possible les circuits courts et "raisonnés" sinon bio.

Donc, bien que ce ne soit ni l'heure ni le jour de la semaine les plus intelligents pour aller faire ses courses, mais même en retraite, parfois, on fait comme on peut, je prends une file et mon mal en patience. et je me mets en mode observation ( j'adore!): observation des gens, du contenu de leur caddy, de leur comportement envers leurs voisins de patience, envers les caissières. de leur façon de déposer puis re-enfourner leurs achats sur le tapis et dans leurs sacs, de leur prise en considération de l'autre...J'observe l' "hôtesse de caisse", la nôtre, celles d'à côté...

Eh bien encore une fois, et je ne crois pas idéaliser la situation mais force est de constater que sauf en de rares exceptions, depuis un peu plus de deux ans que nous voici installés "en province",  et malgré ces endroits et ces situations généralement peu propices à  la convivialité, ici, c'est bien plus apaisé, bien plus détendu et bien plus humain qu'en Île de France!

Ce matin, pendant le temps d'attente, le client devant moi facilite gentiment la mise en place de ses achats à la cliente qui le précède, à la caisse d'à côté, l'hôtesse de caisse et le client en train de régler ses achats, sont en train de rire sur je ne sais quel petit malentendu et  la semaine passée, recevantde l' hôtesse un petit cadeau d'anniversaire à mon passage en caisse ( oui, ça semble devenu la mode marketing désormais, vu que l'on est tous encartés!), elle me demande, timide et malicieuse à la fois:

- Vous êtes du Lion alors? quel jour, si je peux me permettre?" et de nous amuser ensemble en constatant que nous étions presque jumelles et plaisantant sur la réputation de ce signe astrologique, juste comme ça, quelques secondes, tout en achevant ce que nous avions à faire l'une et l'autre).

Je ne compte plus les fois où nous avons échangé gentiment, rieusement, avec l'une ou l'autre employée, de ce magasin ou d'un autre. Et combien de fois il m'est arrivé, dans un rayon, de papoter avec un ou une autre client-e, parfait-e inconnu-e  rencontré-e au coin d'un rayon:  prix, qualité, recette, même! ( ah oui? et vous le préparez comment, ce légume alors? Ah tiens vous me donnez une idée!")

La semaine passée, en face d'abricots, une dame commente à mes côtés et nous tombons d'accord sur le sujet: ils sont franchement chers et peu avenants! Et la voilà qui dégaine son téléphone mobile en me révélant:

-  J' en aitrouvé sur le Bon coin mais j'hésite...

- Sur le Bon coin!? je m'étonne. On trouve des choses comme ça sur le Bon coin?-

- Ah oui oui, et c'est pas loin, à Dompierre! mais la tête du gars...ça me fait un peu peur!  Regardez je vais vous montrer, enfin d'abord les abricots, hein? Ils ont l'air super beaux et bons, n'est-ce pas? Mais alors le type...  qu'est-ce que vous en pensez?"

Effectivement, sans faire du délit de sale gueule, le monsieur vendeur d'abricots de son jardin, a une mine "pas tibulaire mais presque", comme aurait dit Coluche! Et là, un fou rire nous prend toutes les deux, au milieu des fruits.

- Faites-vous accompagner je lui suggère.

 - Non, j'irai pas je crois...Mais c'est dommage, ils étaient pas chers!- Et de pouffer une dernière fois - Allez, faut bien rire un peu! avant de me saluer amicalement : " à une prochaine fois peut-être".

C'est certainement un peu niais de trouver du plaisir dans ces moments éphémères, qui ne déboucheront sans doute jamais sur une relation riche, intense, durable, mais ça rend la vie ordinaire, quotidienne tellement plus agréable, que depuis notre arrivée, nous ne cessons de nous en ravir.

Ici, région pourtant dense en population, tout nous semble cependant à taille humaine comme il est coutume de dire. Ici, les employés, les salariés, les entreprises, les familles ont également leur lot de soucis, de stress. Ici aussi, on doit  faire face au chômage, aux recherches laborieuses d'emploi et aux difficultés inhérentes à l'état actuel de notre société occidentale, mais on n'est jamais si loin de son lieu de travail qu'on peut l' être en IDF,  il y a des pics denses de traffic, à certains moments de la journée, et la saison touristique accentue ces points là, mais rien de comparable à ce qu'on fait subir aux habitants et travailleurs des grandes métropoles.

Il y a bien des mauvais coucheurs, ici ou là, dans telle ou telle circonstance mais c'est peu fréquent et sur la route, par exemple, rares sont les automobilistes qui ne laissent pas traverser les piétons aux passages concernés. ( Un émerveillement, là encore, les premiers mois de notre installation!) et même si des gens du cru trouvent que tout de même, du côté du vieux port, emblématique de La Rochelle touristique, "on n'est pas bien aimable, dans les restaurants et les cafés"...

Ah oui? Ah bon...Nous, on ne trouve pas! Mais on n'a pas encore écumé tous les établissements concernés et je dirais même que tout comme les gens dudit cru,...on évite les plus touristiques désormais, et pour tout avouer, comme eux...on attend la fin des vacances pour retourner en ville et sur les plages!

La greffe a décidément bien pris!

 

 

22 février 2018

"C'est pas l'homme qui prend la mer....Tin tin tin...!" (Renaud)

Oui, c'est vrai, ici, en pays rochelais, pas d' inondations sévères qui ont rendu la vie si dure, deux semaines durant, à tant d'habitants de notre "cher et beau pays". Les fidèles relations amicales de notre ancienne résidence, en bord de Marne, n'ont pas manqué de nous en envoyer des vues le plus souvent désastreuses mais qui, souvent, ne manquaient pas non plus de poésie...

Pas de chûtes de neige paralysantes non plus, comme dans le Val de Marne, mais qui ont permis malgré tout à ces mêmes amis et ex voisins, de prendre de bien jolies vues que je partage ici. Nous, en Charente Maritime, tout juste une nuit et une matinée de neige, recouvrant à peine les arbres dénudés et jardins, avant de fondre, à midi, sous un superbe ciel bleu, comme... neige au soleil ( ah ah ah!).

Merci aux amis, Chantal, Antoine et Barbara, pour leurs si jolies vues de "nos" bords de Marne, entre Sucy et La Varenne. Si si, ce sont encore NOS bords de Marne, et nous y sommes fidèles, n'en déplaise à la langoureuse Charente coulant ici!

 

Val de Marne sous la neige (2)

 

Val de Marne sous la neige (6)

 

Val de Marne sous la neige (5)

 

Val de Marne sous la neige (1)

Mais du ciel bleu, mais du soleil, même frisquet, un vrai temps d'hiver en somme, il n'y en a guère eu, depuis la mi- novembre. Bien au contraire, ce fut et c'était encore, il y a tout juste une poignée de jours, pluie, pluie, pluie, grisaille, ciel plombé, vent, voire, nuits de tempête par ci par là, terres saturées d'eau, bitume poisseux...Et cela  trois mois durant désormais...

- Jamais vu ça!- nous assurent, tristounes, nos voisins charentais, ajoutant parfois, goguenards que " ben vous voilà baptisés!"

Alors, dès les rares apparitions de ciel pur et soleil, le temps d'une matinée, ou mieux encore, d'une tonique après-midi, quel bonheur de profiter de l'occasion pour bouger, sortir, se balader et quelle drôlerie, aussi,de voir toute la cité rochelaise et son agglomération, se retrouver, hop, aux terrasses des café subitement pleines, emmitouflés mais visage offert aux rayons du soleil, ou bien envahissant toutes les balades de bord de mer:les quais, le mail, la plage de la Conférence, faisant de ces lieux un invraisemblable ballet de chassées-croisés de marcheurs de tous âges, ravis et soulagés!

Récents rochelais, nous avons parfaitement pris le réflexe local et comme la Belle Hermione était à quai à La Rochelle pour presque tout le mois de février, nous sommes allés la visiter un jour de vent glacial mais de franc soleil.

 

L' Hermione (7)

 

L' Hermione (6)

 

L' Hermione (5)

 

Et puis, samedi soir dernier, avant son départ pour d'autres ports, direction la Méditerranée, nous avons assisté en son sein, à un très joyeux concert de chants de marins français et britanniques.

C'était le sympathique "band" d' amis musiciens franco britanniques, "les Brouilleurs d'écoute", qui officiait: pendant une bonne heure, ambiance chaleureuse, enjouée, bon-enfant garantie, entourés d'aficionados convaincus et initiés!

https://www.dailymotion.com/video/xsfo3d

http://brouilleursdecoutes.free.fr/

  Chants traditionnellement rythmés et destinés à donner du courage aux marins prenant la mer, depuis toujours, mais aussi deux ou trois belles mélopées mélancoliques et émouvantes. Enfin, une ardente "ritournelle" à la gloire de La Belle et éternellement rebelle ville de La Rochelle, à travers les siècles.

Le soir, à la sortie de cette heure de musique et de rires, la nuit était tombée sur la Rochelle et sur l'Hermione...

 

L'Hermione denuit (1)

Oui, un interminable trimestre de pluie et de gris, heureusement ponctués de précieux moments lumineux et conviviaux!

 

 

11 novembre 2017

De saison en saison, "toute première fois, tout toute première fois..."

Nous voici donc arrivés à notre premier automne charentais.

Six mois passés, que nous avons quitté la région parisienne pour faire souche ici, à quelques encablures de l' océan, à quelques tours de roue de La rebelle Rochelle et de l' île de Ré, et que, saison après saison, nous vivons  sans cesse des "première fois".

Ainsi, depuis très peu de jours, après le premier printemps, ensoleillé et lumineux, dont nous avons essayé de profiter malgré tout, malgré les cartons à vider, les chantiers imprévus à régler au plus vite en raison des classiques "petites" mauvaises surprise que réserve un achat de bien, la plupart du temps,  après un été que nos adorables nouveaux voisins du crû, trouvaient bien médiocres, mais que nous avons, nous, ex-franciliens, estimé délicieux et fort régulièrement ensoleillé, après un été indien suave qui nous a permis de déjeuner sur la terrasse, jusque tard dans le mois d'octobre ( si si! Nous en étions ahuris de plaisir et de ravissement!), nous sommes désormais vraiment, mais vraiment entrés dans l'automne: le chauffage est allumé  en continu depuis quelques jours, et aujourd'hui, le vent souffle derrière les vitres de nos porte-fenêtre flambant neuves! Il fait très gris et déjà sombre en cette fin d'après-midi, et il pleut: je vous le dis: nous expérimentons l'automne , le vrai, en Charente Maritime!

La cheminée est ramonnée "de frais", nous avons fait l'emplette de pare-feu, de serviteurs de cheminée, d'un sac de bûches, et de chenêts: mon époux, toujours prudent, nous a munis de "briques" anti-feu de cheminée " on ne sait jamais  ;-) , nous voici fin prêts pour notre première flambée de propriétaires, pour la poésie du spectacle, et le plaisir enfantin de se sentir bien chez soi, bien à l'abri, alors qu'au dehors, les arbustes de notre haie débutante, ploient, faussement dociles, sous les assauts  venteux!

Et puis, il s'agit de s'exercer avant la date fatidique: notre premier Noêl ici, avec nos filles et compagnons réunis! Pas question qu' elle ne fonctionne pas lors du premier Noël charentais ! Nous l'avons bien compris dès que nous avons envoyé une première photo de cette cheminée à ces jeunes gens...

Toutefois, cet été indien nous aura encore permis de bien jolies balades, tout au long d octobre, seuls ou en compagnie d 'amis val-de-marnais de longue date, venus séjourner une semaine.

La découverte du beau site naturel de la la pointe d'Arçay et de l' anse de l'Aiguillon, en remontant vers le sud Vendée, les rues du centre historique de la Rochelle aux belles demeurs classiques, anciennes propriétés de riches familles négrières (hélas), promenades toniques du port du Plomb aux falaises du pertuis breton, Chatelaillon, riche de son passé architectural de petite station balnéaire, coquettement entretenu, Brouage, ancienne plate-forme maritime voulue par Richelieu pour venir à bout des Réformés de la Rochelle et empêcher les anglais de leur apporter leur soutien, et désormais "perdue" au milieu de prairies et de zones marécageuses si belles, et puis une belle journée à l'île de Ré, soleil éclatant mais vent glacial!

Voilà ce qu'aujourd'hui je propose à mes "suiveurs" et à tous ceux que le hasard d'un clic amènera jusqu'ici.

Bientôt l' hiver frappera à notre nouvelle porte d'entrée, que nous avons voulue bien isolante et qui laisse entrer largement le soleil dans l'entrée jusqu'alors assez sombre et tristounette, grâce à son haut vitré. Cet hiver dont nous avions eu un petit avant-goût il y aura très bientôt un an, espérant alors trouver notre bonheur dans ce coin de France. La Rochelle en habit de Noël était alors bien belle et si séduisante.

Quand "Bonhomme hiver", sera là, nul doute que je partagerai cette nouvelle première fois. En attendant, en route pour nos belles balades qui ont magnifié ce premier été indien tout près de l'Océan.

1/ Le début d'une journée à l'île de Ré: Rivedoux à marée basse, à l'entrée de l'île.

2/ Fin d' après-midi sur la pointe St Clément. La mer revient baigner les carrelets qui s'égayent le long des falaises du Pertuis breton. Emerveillement...

3/ Au centre historique de la Rochelle, ce jour-là, l'imposant portail est ouvert sur la cour d'un de ces nombreux et charmants hôtels particuliers faisant l'un des nombreux charmes de la ville.

Mais tout d'abord, le site époustouflant de la pointe d'Arçay, tout près de la Faute sur mer, au sud de la Vendée, notre voisine.

10 2017 Vendée La pointe d'Arçay (9)

 

 

 

 

 

 

 

sept 017 une journée à l'ile de Ré avec Véro (5)

 

10 2017 Pointe St Clément Esnandes (2)

 

 

 

 

lJolis hôtels particuliers ds La Rochelle (2)

 

 

 

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4 septembre 2017

Quand vous serez bien vieille, le soir, à la chandelle....

Bon Dieu mais c'est bien sûr! Il s'agit du tout début d' un des plus célèbres sonnets de Ronsard, que j'ai toujours adoré, d'abord en élève, puis en digne prof de Lettres...( quoique...Me demande si aujourd'hui encore, les jeunes collègues offrent aux élèves l'occasion de se mettre en bouche à jamais, une si jolie broderie de mots et de vers...)

Je le trouvais si ...cinématographique, ce sonnet, m'évoquant , anachroniquement, le clair obscur intime d'une scène de Le Nain ou de Vermeer...

Oui, bon, alors pourquoi ce début de citation "savante" tronquée, hum?

Eh bien parce que nous sommes allés nous promener, pas plus tard que cet après-midi, chez cette fameuse Hélène du sonnet! Celle que le présomptueux prince des poètes, Ronsard, avait essayé de "draguer" éhontément en lui adressant ces vers incitatifs, "direz chantant mes vers...Ronsard me célébrait, du temps que j'étais belle!": la belle Hélène de Surgères, passée à la postérité grâce à notre poète.

Oui, c'est vrai, Surgères est aujourd'hui sans doute plus connu pour son excellent beurre fin: le beurre de Surgères...mais c'est une petite ville plutôt animée, ( une librairie impliquée dans les initiatives culturelles locales, des commerces de centre ville, si si, encore, bars, restaus, brasseries, un cinoche et...un nombre impressionnant d'agences immoblières! ). Tout cela à trois bons quart d'heure de route de La Rochelle, tout de même.

Mais surtout, nous y avons découvert, à l'intérieur des jolis vestiges de son ancienne enceinte médiévale ( la ville était THE place forte de la province d'Aunis en pleine guerre de Cent ans), non seulement un parc agréable aux arbres impressionnants, une belle porte Renaissance un peu remanéiée au 19 eme siècle, une jolie demeure classique, bâtie par les seigneurs de la Rochefoucault, une des familles tenantes de ce fief au cours des siècles, et puis, et puis, surtout, une église romane au fronton merveilleux de travail! Un des plus jolis frontons romans que nous ayons pu voir jusqu'à présent: nombreuses arcatures aux broderies de pierres variées, des frises représentant les signes du zodiaque, des scènes paysannes, des "acrobates" tout tordus de contorsions audaceieuses, des chimères, griffons et autres animaux fantasques, des chevaliers en armes à l'identité incertaine...

09 2017 SURGERES (21)

09 2017 SURGERES (3)

09 2017 SURGERES (12)

09 2017 SURGERES (17)

Et, à l'intérieur, dans une crypte minuscule qui demande de bien baisser tête et épaules pour y pénétrer, les vestiges si émouvants et si délicats de fresques médiévales: trois silhouettes plus ou moins effacées, plus ou moins passées, mais bien discernables encore, d'anges musiciens! Ces témoignages séculaires me bouleversent toujours...

Vraiment, si l'occasion vous en est donnée, ne négligez pas cette petite pause à Surgères.

"Lors, vous n'aurez servante oyant telle nouvelle...": allez , faites-moi ce palaisir, allez le relire en entier, ce sonnet ciselé, pour parachever la petite visite dans laquelle je vous entraîne.

Une visite plus détaillée dans l'album "Surgères"?

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23 août 2017

Partir...Partir!

Pour commencer, une des petites maisons modestes et coquettes du vieux centre bourg qui nous a adoptés: Puilboreau.

premier dimanche de printemps à Puilboreau (9)

 

Île de Ré La Flotte (1)Et pour vous mettre l'eau à la bouche d'emblée:

Île de Ré La Flotte (5)Une journée de juin, à l'île de Ré.

Comment résister à la fleur emblématique de la région, la rose trémière!

Bon, ça n'engage que moi, mais je trouve qu'elle vieillit mal, tout de même, sur sa grande tige branlante et jaunissante, au bout de quelques semaines. Mais chut, je frôle le blasphème, là!

 

 

 

Une journée de juin à l'île de Ré: La Flotte, l'un des villages chic et célèbres de l'île.

Mais charmant. On y a fait un excellent déjeuner pour célébrer l'anniversaire de l'homme, avec la mer pour voisine.

 

 

Île de Ré La Flotte (12)

 

 

Une journée de juin à l' île de Ré: Un champ de coquelicots sur fond d'océan matinal, sublime!

 

 

 

 

 

                                                                                                                                                                   

Île de Ré Loix et Ars (4)

Se faire la belle, se tirer, se tailler, filer, décaniller, décamper...

Appareiller, larguer les amarres, recommencer, quoi...

Bon, c'est fait! Enfin!

Voilà bientôt quatre mois pleins que nous avons mis les voiles! Pour nous ancrer à notre nouveau port d'attache: La Charente Maritime, et pour être plus précis, notre nouveau navire a jeté l'ancre, non pas dans l'immense port des Minimes de La Rochelle, mais tout près, à ses portes, dans sa toute proche banlieue.

Nous l'avons fait! Nous l'avons fait!

Prétendre qu'il n'y eut jamais de doute, d'inquiétude, dans la décision de quitter la région parisienne et la rassurante proximité de Paris, de ses beautés, ses muséees, ses cinoches à gogo, ses quartiers que nous avons eu tant de plaisir à arpenter et à découvrir, surtout ces dernières années, les quelques habitués de ce blog en savent quelque chose, prétendre que nous ne craignions nullement de perdre nos petits et grands repères, géographiques, affectifs, affirmer que nous avions une confiance absolue en l'accueil qui nous serait réservé "là-bas", en une indiscutable qualité de vie supérieure qui compenserait tout le reste, cela serait mentir éhontément!

Malgré notre soin mis à bien peser les pour et les contre, à établir des critères impératifs et très concrets que je n'embêterai personne à lister ici, c'était tout de même "gonflé", puisque nous n'avions aucune attache en Charente!

Les quelques fois où nous étions venus, nous avions adoré sa lumière, son ensoleillement largement supérieur à celui de notre cher Paris, la beauté de La Rochelle, son animation, ses propositions culturelles, celle de ses côtes, de ses îles, la richesse de ses trésors passés, tout particulièrement dans les terres: si jolis villages dits "de pierre et d'eau", merveilles de l'art roman!

Alors, ne parlons pas d'exil, par décence pour les véritables exilés, quand une terre si généreuse nous a ouvert si chaleureusement ses bras, comme en témoigne particulièrement, l'accueil jovial, chaleureux, serviable et carrément rigolard de nos nouveaux voisins, quelle que soit la direction dans laquelle notre regard se porte; voisins de droite, d'en face, de derrière...Quelle chance de commencer ainsi cette nouvelle étape de notre vie, dans un tel environnement amical, attentif à autrui et cependant discret.

Quant aux banlieusards mal desservis que nous étions, vous dire le plaisir que l'on a, d'être au centre historique d e la ville en moins de quinze minutes, en voiture ou grâce à  bus régulier, arrêt à 100 mètres de chez nous!

La satisfaction d'atteindre la boulangerie, la pharmacie, et quelques autres commerces du quotidien, en une poignée de minutes, tout en trottant gentiment à travers rues et ruelles paisibles du bourg qui nous a accueillis...

Et l'océan! A quelques kilomètres, pour de sublimes balades ponctuées de ces fameuses cabanes de pêche, les "carrelets", en bord de falaise, avec vue sur le sud Vendée. Et les virées à l'île de Ré, en moins de 20 minutes! ( euh... Hors saison, bien sûr, quand l'île retrouve son calme charmant) Et les bains sur la belle plage de Chatelaillon, "tiens fait beau, on va se baigner cet après-midi?"

Oui, tout cela est encore très insolite pour nous et le restera longtemps c'est bien évident...Tout comme ce sentiment d'être chaque jour en vacances.

Nous ne disons pas adieu à Paris: pouvoir rejoindre la capitale aisément et être rejoints facilement par nos amis et famille: un impératif catégorique, dans notre recherche!

Allez, dans les temps à venir, c'est à la découverte de la Charente Maritime, mais aussi, à coup sûr, de notre très proche voisine, le sud vendée, que je vais emmener mes lecteurs de hasard ou mes visiteurs réguliers, avec, comme toujours, ce plaisir de partager, avec par exemple, ces premières vues. Premier été en pays rochelais...

 

 

 

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