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La prétentaine ou la vie comme elle ( me? ) va...
30 novembre 2014

Balades parisiennes (un peu réchauffées!): suite.

Comme le temps passe!

Ce n'est pas l'envie qui me manque, de continuer ce vagabondage  mais voilà, les jours défilent, activités, obligations et diverses autres  choses...

Bref, bientôt les divines lumières de l'Avent et. je ne vous ai toujours pas fait partager nos découvertes de l'automne en ses débuts si ensoleillés.

Eh bien aujourd'hui, c'est parti!

Je vous emmène dans le 13éme arrondissement, entre le métro Corvisart et la porte de Gentilly. Sur la Butte-aux -Cailles, du nom des propriétaires de ces côteaux dominant la rivière de la Bièvre qui coulait ici à l'air libre...Eh oui, je sais, moi aussi jusqu'à ce que je connaisse cette étymologie, j'avais en tête l'image douce et champêtre d'une colline accueillant nombre de ces petits oisaeux tendres et chauds...Pardon!

La Butte-aux Cailles est resté un quartier charmant, protégé des aberrations architecturales, de par son sous-sol assez proche du gruyère: les immeubles sont peu nombreux, peu élevés et des rues et ruelles entières de pavillons et petites villas  y dominent, comme vous allez le constater.

C'est aussi un quartier très attachant par son histoire, pour l'arrière-petite-fille de communard que je suis ( Honneur à toi, Ô Isidore mon aïeul insurgé!):

Ce quartier de Paris alors fort peu urbanisé, fut le refuge de ces insurgés parisiens, révolutionnaires, libertaires, qui résistèrent au sinistre  Monsieur Thiers et à ses "Versaillais", quand, à la suite du siège de Paris, à la fin de la guerre contre les Prussiens, 1870/1871, ils tentèrent d'établir un gouvernement " à la sociale", comme disait mon grand-père  maternel, les larmes aux yeux en évoquant de tels moments qu'il n'avait pourtant pas connus, lui. Je simplifie. Pour plus d'explications ( ET d'objectivité, oui, mon parti pris ne fait pas mystère...!), tous à vos livres d'Histoire.

Refuge et donc théâtre de combats terribles et sanglants entre les deux camps, dont ce coin de Paris, émouvant, porte encore les traces et le souvenir vivants grâce à ses noms de rue, des devantures de librairies un tantinet libertaires, et même d'un restau coopératif fort sympathique, qui tient bien le coup car je le connais, de réputation du moins, depuis quelques décennies: "Au temps des cerises"...

Nous commençons notre déambulation au pied du siège du Monde, boulevard Auguste Blanqui.

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Et puis nous montons sur la "butte", en empruntant  une ruelle-porche-escalier ( oui, oui, tout ça!) toute en verdure, passant sous un immeuble et débouchant sur un adorable petit jardin public. La pause dominicale s'imposait, avant de continuer.

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Vous connaissez désormais mon goût pour les toits parisiens arborés!

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la librairie qui célèbre, entre autres, Louise Michel, la" Vierge Rouge"...

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Le café-restaurant "Le Temps de cerises", du nom de la chanson patrimoniale écrite par Jean- Baptiste Clément quelques années avant l'épisode de la Commune de Paris,mais qui en devint l'emblème musical après coup.

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La petite rue Barrault, avec ses pavés "d'époque" . Un panneau antique indique, en son bas, que la voie est inerdite aux voitures de plus de tant de quintaux, et pour cause: la voie est construite sur une ancienne carrière transformée en champignonnière, avant d'être abandonnée! C'est le lot de tout le quartier, en fait.

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Une "cité" résidentielle, rare dans le secteur, et très jolie ce jour-là, sous sa vigne vierge magnifiée par le soleil.

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Un peu plus loin, un peu plus bas, un pavillon vestige d'une des nombreuses mégisseries et tanneries qui occupaient la butte les siècles passés, profitant de la rivière Bièvre qui coulait alors plus bas, libre et vive...Hélas, elle attira encore d'autres artisanats extrêmement polluants qui eurent  raison de sa santé. Il parait qu'à la fin du 19ème siècle, ces activités s'éteignant, laissant toute la butte et ses côteaux dans un état lamentable, et dans une grande puanteur, on  recouvrit cette pauvre Bièvre, créant de l'espae pour rues, ruelles, et constructions et le quartier se transforma peu à peu.

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Prenant même un petit air plus résidentiel, comme avec cette " Petite Alsace ", "pâté" de maisons adorables et qui protège ( pas toujours aimablement!) une délicieuse cour intérieure. Pour une autre vue de la courette:

http://www.agoravox.fr/culture-loisirs/voyages/article/paris-insolite-de-la-petite-alsace-139488

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Pour poursuivre la promenade, rendez-vous dans l'album ci-contre?

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